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et le plus souvent, sous des traits moins franchement phlegmasiques, par l’effet de la puerpéralité. Alors, aux symptômes de péritonite, moins intenses, se joignent ceux de l’embarras gastrique, enduit muqueux de la langue, anorexie, dégoût, vomissements plus ou moins bilieux, céphalalgie, etc.


DIAGNOSTIC


Dans la plupart des cas, on diagnostique la péritonite par les symptômes caractéristiques suivants : météorisation, sensibilité de l’abdomen, difficulté de la locomotion ; respiration gênée, costale ; pouls petit, serré ; constipation, rareté des urines, coliques ; mais les symptômes de l’affection ne se traduisent pas toujours ainsi. Quelquefois, mais rarement, rien n’indique le début de la maladie ; les animaux travaillent, mangent, puis tout-à-coup ils se trouvent presque agonisants. Dans ces cas, si les symptômes observés ne suffisaient pas pour faire diagnostiquer la maladie, on y arriverait par voie d’exclusion.

Si l’inflammation est partielle et n’intéresse pas les parties inférieures du péritoine, le diagnostic est difficile.

La péritonite passe souvent inaperçue lorsqu’elle se complique de pleurésie ; car les symptômes de celle-là sont effacés par les symptômes plus intenses, plus apparents de celle-ci.


PRONOSTIC


Le pronostic est souvent fâcheux. Si elle est intense, elle laisse peu de chances de guérison. Si à la constipation succède une diarrhée abondante, si les sueurs froides ap-