Page:Barneville - Le Rythme dans la poésie française, 1898.djvu/125

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

peut devenir choquante. Sainte-Beuve a écrit :

Ou plutôt fée au léger
Voltiger.
Habile, agile courrière,
Qui mène le char des vers
Dans les airs
Par deux sillons de lumière[1].

Et Verlaine :

Toutes les amours de la terre
Laissent au cœur du délétère
Et de l’affreusement amer ;
Fraternelles et conjugales
Paternelles et filiales,
Civiques et nationales,
Les charnelles, les idéales,
Toutes ont la guêpe et le ver.

Voici d’autre part une pièce où Verlaine, faisant rimer des strophes entre elles, n’observe

  1. La Rime (Poésies de Joseph Delorme).