Page:Barneville - Le Rythme dans la poésie française, 1898.djvu/128

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

O hymen ! ô hyménée !

O vierge, sous les sureaux
Bruissants d’oiseaux
L’amant te tient enlacée.

O hymen ! ô hyménée !

Un cri meurt sous la feuillée
Toute frémissante…
L’amant rassure l’amante :
Une femme nous est née.

O hymen ! ô hyménée !

Et ailleurs :

Le soir dort dans les roseaux,
Et pas même un oiseau
Ne se lève.

Vois languir au long des grèves
L’eau qui rêve.
· · · · · · · · · · · ·
Entends cette voix charmante,
L’eau qui chante.