Page:Barneville - Le Rythme dans la poésie française, 1898.djvu/33

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Oublions tout deuil, tout ennuy
Pour nous resjouir corne luy ;
Le temps se passe.

La note change avec Bertaut :

Félicité passée
Qui ne peut revenir
Tourment de ma pensée,
Que n’ay-je, en te perdant, perdu le souvenir !

La bonhomie narquoise et le bon sens rustique reprennent leurs droits avec Rapin célébrant le gentilhomme champêtre en strophes de cinq vers, vives, franches, martelées comme bien peu de stances l’ont été jusqu’alors.

Vivez contems, ô gentilshommes.
Avec la paix et la santé,
Estimant vos fruits et vos pommes
Plus que ne fait ses grosses sommes
L’usurier de peur tourmenté… etc.