Page:Barrucand - La vie véritable du citoyen Jean Rossignol.djvu/276

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pris qu’une colonne ennemie forte de vingt mille hommes s’avançait sur nous. L’avertissement nous vint assez à temps pour permettre la retraite. À Vitré, je laissai huit cents hommes pour renforcer la garnison, ce qui pouvait porter le nombre des citoyens armés à douze cents. Trop faibles pour résister en cas d’attaque, ils avaient ordre de ne point tenir et de se reployer sur Rennes, mais leur poste ne fut point attaqué.