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Page:Bauclas - Le Mort s’est trompé d’étage, 1946.pdf/159

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le mort s’est trompé d’étage

LE MORT S’EST TROMPÉ D’ÉTAGE 157 Gianoli à la taille et courut vers la Maybach, suivi de Lamblin. Gianoli se débattait comme un beau diable. Laissez-moi, je me débrouillerai. L’impor- tant, c’est de le rattraper. Allez ! A regret, Van Laar le lâcha. Ainsi il faut par- fois, à la guerre, abandonner le camarade blessé. CHAPITRE XXIV Les deux hommes sautèrent en voltige chacun d’un côté de la Maybach. Elle avait des démarrages foudroyants et s’élança comme un pur sang dans le lointain sillage de la moto. Les rues étaient presque désertes. De temps en temps un passant s’arrêtait, stupéfait de voir une auto traverser la ville à une allure pareille. A un carrefour un agent stationnait, qui, d’un coup de sifflet indigné voulut l’arrêter. Van Laar ralentit. - Police cria Lamblin. Par où a passé la moto ? Le ton était si impérieux que l’agent étendit la main sans insister. Merci ! Et la Maybach bondit de plus belle. Enfin ils l’aperçurent. Victor n’avait aucune rai- son de se croire poursuivi. S’il avait pris la direc- tion de Vaucresson, c’était par prudence et pour brouiller ses traces. Il avait dû apercevoir la May- bach arrêtée, mais ne l’avait pas jugée suspecte. Lamblin se dressa, ajusta son revolver pour tirer