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SUR LA SECONDE ÉDITION.

et qui ne serait utile qu’à peu de personnes. C’est sur ces raisons, et sur plusieurs autres, que j’ai cru qu’il suffisait de donner la table que l’on verra à la fin du livre, et d’en faire seulement une autre qui ne contient que le catalogue des articles [* 1]. Vous remarquerez, s’il vous plaît, que la table des matières ne contient point le nom de tous les auteurs que j’ai cités ; et que lorsqu’elle le contient, elle ne marque pas tous les endroits où je les cite. Ce serait donc se tromper que de raisonner ainsi : Un tel auteur ne paraît pas dans la table, ou n’y paraît que trois fois ; donc il n’a pas été cité, ou il ne l’a été que trois fois.

La principale raison qui m’a fait résoudre à ne point donner à exécuter tous les plans de tables que j’avais en tête est qu’il m’a semblé qu’un mot d’avis pouvait suppléer tous les défauts. Il n’y a qu’à conseiller une chose au petit nombre de lecteurs qui se sert de cette partie d’un livre.

Quand ils liront quelque endroit qui leur paraîtra mériter d’être retenu ou retrouvé au besoin, ils n’auront qu’à voir s’il est marqué dans la table ; et s’il ne s’y trouve point, ils n’auront qu’à le marquer eux-mêmes à la marge de la table sous le mot qui leur paraîtra le plus commode ou sur un papier à part. C’est la méthode dont se servent ceux qui trouvent défectueuses les tables des livres, et qui ont dessein de prévenir le dommage qu’elles leur pourraient causer.

Ayant reçu trop tard les mémoires pour l’article de la ville d’Étampes, et pour celui de Fevret, et pour la maison Minutoli, qui a donné des cardinaux et plusieurs personnes illustres de tous états, je n’ai pu les employer. J’ai reçu aussi trop tard un article tout dressé et parfaitement bien dressé : c’est celui de Raoul, archevêque de Bourges, fils de Raoul, comte, seigneur de Turenne. Il n’eût pas été à propos, ce me semble, de placer tous ces articles dans les addenda qui sont à la fin de chaque volume [1].

Très-peu de gens lisent ces sortes d’addenda, et personne ne trouve bon qu’ils remplissent bien des pages. Je suis si persuadé qu’on ne les consulte guère, que je prie ici tout de nouveau mes lecteurs de ne me condamner sur rien avant que d’avoir examiné mes addenda, où je rectifie plusieurs choses. Je les prie aussi d’y consulter nommément l’addition des articles Brun [2] et Bude, dans laquelle je parle de l’ancienne noblesse de ces deux familles ; celle de l’article Fontevraud, et de l’article Léon

  1. * V. ci-après à la fin de la note (10).
  1. Ces quatre articles se trouveront à la fin de cette 3e. édition, parmi les articles communiqués à l’auteur ; et, afin de remédier en quelque sorte à l’inconvénient dont il se plaint ici, on les a insérés dans la liste alphabétique des articles de ce Dictionnaire, avec cette marque de distinction ‡. Dans la 4e. édition et dans cette 5e., on les a insérés à leur place. [ Et aussi dans la présente édition in-8o. Quant à la liste alphabétique des articles, elle a été refondue dans la table générale ; les noms des personnages qui ont des articles dans le Dictionnaire sont imprimés en petites capitales. Ceux qui ont été l’objet de notes ou additions sont précédés d’un astérisque.]
  2. Le plénipotentiaire d’Espagne à la paix de Munster.