Très-heureux, sans doute ; autrement…
ANTONIO le retourne.
Puis il s’est pelotonné en tombant jusqu’en bas.
FIGARO.
Un plus adroit, n’est-ce pas, serait resté en l’air ! (aux jeunes
filles) Venez-vous, Mesdemoiselles ?
ANTONIO le retourne.
Et pendant ce temps le petit Page galopait sur son cheval à Séville ?
FIGARO.
Galopait, ou marchait au pas…
LE COMTE le retourne.
Et vous aviez son brevet dans la poche ?
FIGARO un peu étonné.
Assurément ; mais quelle enquête ? (aux jeunes filles) Allons donc,
jeunes filles !
ANTONIO, attirant Chérubin par le bras.
En voici une qui prétend que mon neveu futur n’est qu’un menteur.
FIGARO surpris.
Chérubin !… (à part) peste du petit fat !
ANTONIO.
Y es-tu maintenant ?
FIGARO, cherchant.
J’y suis… j’y suis… Hé ! qu’est-ce qu’il chante ?
LE COMTE sèchement.
Il ne chante pas ; il dit que c’est lui qui a sauté sur les giroflées.
FIGARO, rêvant.
Ah ! s’il le dit…. cela se peut ; je ne dispute pas de ce que j’ignore.
LE COMTE.
Ainsi vous et lui ?…
FIGARO.
Page:Beaumarchais - Œuvres choisies, édition 1913, tome 2.djvu/314
Apparence
Cette page n’a pas encore été corrigée