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Page:Beuvelet - La vraye et solide dévotion, 1661.pdf/482

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qui en peuvent arriver.) 5. Si on les occupe en la maison ; si elles n’en sortent qu’avec leur mère ; et si les envoie au catéchisme, à la prédication et au prône, etc.

Pourquoi est-il si important de leur imprimer ces choses en cet âge-là, et principalement le mépris des vanités ?

D’autant qu’après ce temps-là elles ne sont plus susceptibles d’instructions ; mais la raison particulière pour les vanités, c’est parce qu’il n’y a rien de plus opposé à l’esprit du Christianisme, qui bouche davantage les avenues aux inspirations du Saint Esprit, et qui produit de plus grands maux, et plus incurables parmi les Chrétiens.

Quel maître doivent choisir les parents, quand ils envoyaient leurs enfants hors de chez eux pour les mettre ou aux études, ou en métier, ou en service ?

Ils doivent choisir un homme de probité qui puisse en même temps enseigner la crainte de Dieu, qui ne les oblige pas de travailler fêtes et dimanches, et de qui la maison soit aussi bien une école de vertu, que de lettres, ou d’occupation.

Quel profit retirent les enfants de l'école ?

1. Ils y apprennent la doctrine chrétienne, et ce qui concerne leur salut. 2. Ils se façonnent touchant les mœurs, et deviennent plus civils, et plus utiles à la république. 3. Ils se rendent capables d'élever un jour leur famille en la crainte de Dieu. 4. Ils évitent par ce moyen l'oisiveté, l'insolence, et quantité d'autres péchés qu'ils auraient commis pendant ce temps-là.

De qui doivent prendre conseil les pères et mères,