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v. 286—673

qui essayait de l’écraser. Mais son sens précis me reste obscur.

V. 344-5. « Ton armée est dix fois plus nombreuse que toutes celles qu’on a vues jusqu’à présent. »

V. 357. « Je suis venu pour écarter le danger qui vous menace. » Sur cet emploi du possessif, voir Tobler, Vermischte Beiträge, 2e série, no x.

V. 367. Ce vers ne rime pas ; M. Schulze lit per et comprend : « Je m’associe grandement à votre peine. »

V. 382-3. Ce qui signifie évidemment que les habitants de ce pays sont d’une taille monstrueuse, M. Schulze corrige : uns seus hom cent en…, c’est-à-dire « un seul homme en emporte bien cent (de ces pierres) ».

V. 447. Locution inconnue, mais dont le sens est clair.

V. 454. L’amiral d’Orkenie trouve le prud’homme en oraison devant la statue de saint Nicolas.

V. 608, 613. Arras était formée de deux agglomérations, la « cité » épiscopale, bâtie autour de la cathédrale, la « ville », groupée autour de l’abbaye de Saint-Vaast ; voir Guesnon, Moyen âge, 1899, p. 168.

V. 616, 620. Les crieurs, pour attirer l’attention, devaient frapper d’une baguette sur un gobelet ou un pot de fer.

V. 626-7. Il doit y avoir là un jeu de mots inconvenant. Voir Tobler, Verm. Beiträge, 2e série, 2e éd., p. 226.

V. 649. Le Jeu de Courtois d’Arras (éd. Faral, 103 et suiv.) nous montre aussi un valet de taverne criant le vin, en termes, au reste, moins pittoresques. Sur les épithètes désignant les qualités du bon vin, voir les textes rassemblés par P. Meyer (Romania, XI, 572).

V. 660. « De moins fins gourmets que moi en boiront (mais j’y ai plus de droits qu’eux) » (?). M. Schulze propose de corriger : Lechiere en bevra mains de moi, sans expliquer comment il comprend.

V. 666. Sans doute Hénin-Liétard, près de Lens (25 kil. au nord-est d’Arras), dont le blé devait être renommé.

V. 673. Locution de charretier, équivalente à : « J’ai déjà fait halte ici. »