Page:Bodel - Le Jeu de saint Nicolas, éd. Jeanroy, 1925.djvu/99

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NOTES


V. 122 rub. Ce roi est appelé ailleurs (227, 783) rois d’Aufrike. Voir 782 l’énumération de ses possessions.

V. 142. C’est-à-dire sans doute : « vous êtes plus précieux que de l’argent ».

V. 154 et 169. Ce geste de supplication était en usage chez les chrétiens. Cf. Joinville, éd. De Wailly, § 204.

V. 200. D’après Monmerqué-Michel (p. 167), cette forme de serment serait attribuée aux Sarrasins dans plusieurs chansons de geste (et serait encore en usage dans quelques provinces) ; mais ils ne donnent aucune référence.

V. 238. « Vous pouvez cesser d’observer le silence. » Ce vers s’adresse aux assistants. Cf. 594.

V. 253. Sur la réputation du vin d’Auxerre au moyen âge, voir E. Langlois, Le Jeu de la Feuillée, note au v. 931.

V. 254-5. Je ne connais pas d’autre exemple de ce dicton. On peut toutefois en rapprocher un passage du R. de Renart (éd. Martin, iii, 259) où il est dit que saint Benoît recommande aux religieux de son ordre de faire bonne chère. Les « moines noirs » avaient au reste une réputation d’épicurisme bien établie : voir sur ce point la chanson satirique R. 385 (dernière éd. dans le recueil de Chansons satiriques de Jeanroy et Langfors, no IX) et le dit de La vie du monde de Rutebeuf, v. 126 et suiv. (2e éd. Jubinal, II, 39).

V. 269. Boi bien, formule pour exhorter à boire (cf. Jeu de la Feuillée, v. 1054).

V. 274-89. A. Guesnon (loc. cit., p. 75) et M. Schulze se sont donné beaucoup de peine pour équilibrer ce compte, qui est certainement et volontairement boîteux, et c’est en