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Page:Boulenger Marceline DesbordesValmore.pdf/30

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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

deux centenaires et millionnaires, disait-on. Quelqu’un de très capable nous conseillait de savoir au juste où a passé leur succession, si elle est passéo au gouvernement de la Ilollande… Je ne me souviens au juste que de la dernière lettre de notre grand-oncle, âgé de cent vingt-quatre ans, et que j’ai entendu lire, rue Notre-Dame, où il offrait de nous faire ses héritiers si l’on nous rendait à la religion protestante. C’est papa qui lisait cela et les caractères de la lettre me sont encore présents. >> Vérification faito, il semble bien que les souvenirs de Marceline l’aient trompée. D’abord les libraires Desbordes, de llollande, semblent n’avoir fait à aucun moment de brillantes affaires, loin de là. Ensuite ils paraissent s’être tous mariés. De plus on ne voit pas qu’aucun d’eux soit mort à un âge très avancé. Enfin les deux derniers Desbordes dont, au XVIIIe siècle, on trouve mention à Amsterdam, s’appelaient : Jacques, mort en 1742, ct Martin-François, décédé avant 1753 (1). Donc Marceline n’avait peutO) II. Clouzot, Notes pour servir à l’histoire de l’imprimerie à Niort et dans les Denz-Sèvres, pages 91-97. France protestante, nouvelle édition. Journal des Débats, 23 juillet 1891 : Histoire et légende, par L. B.Rivière, I, pages 197-198.