Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/154

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La pièce se termine par ces vers témoignant des bons sentiments de l’auteur encore que tels autres passages soient moins édifiants : Le doux Seigneur du firmament Et sa très douce chère Mère Nous défende de mort amère. Quoique assez heureux, ces vers pourtant ne valent pas, pour l’originalité de l’idée et même pour la forme, le début d’un autre poème du même genre, par un anonyme, et publié sous ce titre : Les Rues de Paris en vers, dans le savant ouvrage de M. Giraud : Paris sous le règne de Philippe -le -Bel. Aucunes gens m’ont demandé Pourquoi me suis si empiré. Ne me vient pas de maladie, Il me vient de mélancolie. L’autre jour à Paris aie (allai), Oncques mais (jamais) n’y avais été. Âvecque moi menai ma femme. Emprès (prè ?) rue Neuve-Notre-Dame, La perdis en un carrefour ; On n’y voit non plus qu’en un four : D’un côté alla et moi d’autre ; Oncques puis ne vîmes l’un l’aulre. Or ai-je bien fait mon devoir. Vous saurez bien si je dis voir (vrai), Quand vous saurez où je l’ai quise (cherchée), En quel quelle) manière et en quel (quelle) guise. En effet, il n’est aucune rue ni ruellctte de la ville que l’époux dolent ne visite et ne nomme ; mais à la

B.