Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/155

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147 parfin, la chose faite eu couscicncc et la dame ne se retrouvant point, non plus que la Greiise d’Euée, notre homme en prend son parti assez vite, ce semhle, et sur un ton qui ne témoigne pas d’un cha.çrin hien profond : Tant l’ai quisc que j’en suis las : Or, la quièrc qui voudra. Jamais mon corps ne la querra. Ce mari-là n’est pas difficile à consoler du veuvage. J’aime à croire qu’il n’en était pas beaucoup alors sur ce patron. Maintenant revenons à l’historique des rues.

B

Babille (rue) : Laurent Jean Babille fut échevin de la ville de Paris en 1762 et 1763. Quels services a-t-il rendus qui lui méritèrent un souvenir spécial, on ne nous le dit pas. Peut-être seulement demeurait-il dans cette rue. Babylone (rue) : Elle doit son nom à Bernard de SainteThérèse, évèque de Babylone, qui possédait plusieurs maisons et jardins sur l’emplacement desquels fut construit le séminaire des Missions Etrangères. Bailleul (rue) : C’était le nom d’un président qui y demeurait. Baillif (rue) : Pour Bailli fre, nom du surintendant de la musique de Henri IV, qui lui donna des terrains bordant cette voie pour y bâtir. Balzac (rue de) : De Jean Louis de Balzac (1586-1 655)