Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/161

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i : i3 ])artic t’émiiiiiK^ dn l’aïKlitoirtj Mciitut tout cutiur iiuyé dans les larmes. Dans notre volume : Je Politique, se trouve une Étude (]évG\op\)éc sur Bern/er que nous avons eu maintes fois, comme journaliste, l’occasion d’entendre dans nos assemblées politiques. Du reste, il fallait l’entendre plutôt que le lire, car l’originalité de la forme mancjuait un peu à sa phrase trop facilement faite, alors qu’elle n’était plus soutenue par l’accent iiévreux de la voix et la fougue du geste. Berlin Porée (rue) : Elle portait ce nom dès l’année 1240, et le tenait d’un bourgeois qui y demeurait. Bétizy (rue de) : a pris ce nom de Jacques Bétizy, avocat au Parlement. Ce fut dans la deuxième maison à gauche, en entrant par la rue de la Monnaie, que l’amiral de Goligny fut assassiné, dans la nuit de la Saint-Barthélémy, (1572), par les séides du duc de Guise, dit le Balafré. Deux des meurtriers, Le Besme et Pétrucci, après avoir percé de coups l’amiral, jetèrent le cadavre dans la cour où le duc de Guise, pour le reconnaître, essuya avec sou mouchoir le sang qui couvrait le visage, et sur &lt ; ]ue sa victime n’avait pu lui échapper, il dit : (( C’est bien commencé, allons continuer. » Faut-il croire au fait suivant rapporté par Pierre Mathieu ? (( Il affirme avoir entendu raconter plusieurs fois à Henri IV que, le soir du 26 août, peu d’heures avant le massacre, jouant aux dés avec le duc de Guise, il parut des gouttes de sang sur la table, et que les ayant fait essuyer, elles reparurent encore, ce qui le frappa au point qu’il quitta le jeu. » TOME m. 9*