Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/168

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tudiants de Paris, mis sous la direction d’un chanoine de St-Honoré. Le collège s’appela d’abord Hôpital des Pauvres Ecoliers, pauvres en effet puisque logés seulement, chaque jour, ils devaient aller quêter leur nourriture dans les rues de la capitale comme nous l’apprennent les vers du vieux poète : Les Bons Enfants orrez crier Du pain nés veuil pas oublier. Mais, grâce à des donations successives importantes, le collège put s’agrandir en même temps que s’améliorait la position des pensionnaires dont le nom de : les pauvres écoliers fut changé en celui des Bons Enfants, ou ne dit pas précisément à quelle occasion. Bourdonnais, {n\G des) : À pris son nom des sires Adam et Guillaume Bourdon. Bourg l’Adbé {rue de) : Si na’en allai au Bourg l’abbé, Où l’on parlait bien d’un abbé. Le Bourg l’Abbé, ainsi appelé parce qu’il dépendait de l’abbé de St-Martiu, existait déjà sous les rois de la seconde race. Il fut enfermé dans Paris sous le règne de Philippe-Auguste, lors de la construction de la nouvelle enceinte, et le principal chemin du Bourg prit, en 1210, le nom de Bourg l’Abbé. Les habitants de l’endroit passaient pour peu spirituels quoique d’humeur folâtre, et l’on disait d’eux en façon de proverbe : (( Ce sont gens de Bourg l’Abbé, ils ne demandent qu’amour et simplesse. »

B.