Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/170

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée



femme qui entra inopinément chez cet impie et porta l’hostie au curé de St-Jean où depuis elle a été conservée avec benucoup de vénération. Ce malheureux juif fut brillé et sa maison confisquée. » Brantôme (rue) : P. de Bourdeillcs, seigneur de Brantôme (1527-1614), gentilhomme gascon, est auteur de nombreux écrits qui se distinguent par le style original et verveux, mais où trop souvent le lecteur honnête regrette le choix du sujet, les épisodes et les détails scabreux de mœurs contemporaines que la liberté ou mieux la crudité du langage gaulois ne met que trop en relief. Ce reproche s’adresse beaucoup moins aux Vies des grands capitaines français et étrangers qu’à tel des autres ouvrages de l’auteur dont la lecture vaut celle des pires romans. L’histoire écrite de cette façon n’est qu’un pamphlet ordurier. Il semble pourtant que le Seigneur de Bourdeilles n’en avait pas conscience, et qu’il écrivit ce qu’il voyait ou entendait en toute sûreté de conscience et en s’estimant un parfait chrétien. Breda (rue de) : Ouverte en 1830 sur les terrains appartenant à M. Breda. Bridaine {r\ie) : Jacques Bridaine (1701-1767), prédicateur populaire célèbre, dont l’apostolat eut des résultats prodigieux. Ses sermons n’ont pu être recueillis soit parce qu’il prêchait d’abondance et en vrai missionsiounaire, soit à cause de son humilité qui prenait peu Souci de conserver à la postérité ces pieux discours. Tout le monde cependant a lu l’exorde de l’un d’eux publié pour la première fois, je crois, par Maury et qui suffirait à la gloire de Bridaine. Brise-Miche (rue) : La distribution des pains ou mi

B.