Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/171

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163 ches qu’on faisait, suivant l’usage, aux chanoines de la collégiale St-Merry avait lieu dans cette rue, d’où la dénomination brise- miche. Bout du monde (rue du) : S’appela ainsi, disent les vieux auteurs, à cause d’un méchant réhus de Picardie qui s’y voyait dans une enseigne où l’on avait représenté un os, un bouc, un duc (oiseau), et un monde (glohe), avec cette inscription au has : Au bouc du monde. Ce qui prouve qu’on cultivait le calemhourg bien avant la venue du fameux M. de Bièvre, et qu’on le faisait alors tout aussi bon ou tout aussi mauvais que lui et ses successeurs. Braque (rue de) : Elle doit son nom à Arnould de Braque qui, en 1348, y fit élever, à ses frais, une chapelle et un hôpital . Brosse (rue Guy de la) : Médecin de Louis XIII, Guy de la Brosse, savant botaniste, donna au roi le terrain où fut tracé le jardin des Plantes, aujourd’hui si célèbre. Il obtint de Bichelieu son patronage bienveillant pour le nouvel établissement dont un édit spécial, du mois de janvier 1626, autorisa la création. Guy de la Brosse, nommé intendant (directeur), ne s’occupa plus que de développer l’établissement pour lequel une maison d’habitation fut construite en même temps que le jardin s’enrichissait des plantes les plus rares. Guy de la Brosse mourut dans un âge très avancé et fut enterré dans la cliapelle de la maison. Broussais (rue) : Ce célèbre médecin, né en 1772, mort à Paris en 1838, avait le tort d’être trop systématique, et ce qui est pire, matérialiste.