Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/186

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Enghien^ de son hymen le seul et digne fruit, Par lui dès son enfance à la victoire instruit. Epitre IV. — Au Roi. Coq-Héron (rue du) : L’impasse de ce nom (origine inconnue) devint une rue en 1543, sous le règne de François I" qui ordonna de démolir riiôtel de Flandre pour vendre le terrain à des particuliers avec la faculté de bâtir. Dans cette rue se voient, d’un côté, les bâtiments de la Caisse d’Epargne, et de l’autre, des dépendances de l’Hôtel-des-Postes dont la principale entrée se trouve rue Jean-Jacques Rousseau. CoquilUère (rue) : Elle aurait dû d’abord son nom à Pierre Gocquettier, bourgeois de Paris, qui, eu 1292, y possédait une belle maison qu’il vendit à Guy de Dampierre, comte de Flandre. Le peuple changea ce nom en celui de Coquetière, à cause des coquetiers ou marchands d’œufs qui passaient par cette voie pour se rendre aux halles ou qui peut-être y tenaient leurs boutiques. Au temps de Clément Marot, elle prit le nom de rue CoquUlart d’un certain gentilhomme qui avait trois coquilles d’or dans ses armes. Le poète lui fit, après sa mort, cette épitaphe : La mort est jeu pire qu’aux quilles, Ni qu’aux échecs, ni qu’au gaillard, À ce Hiéchant jeu Coquillart Perdit sa vie et ses coquilles. On ne dit point à quelle époque la rue prit son nom définitif de : CoquilUère.

C.