Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/197

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189 V\[)[H\ IV (lit le Bel, Jacques Molay, grand mailre des Templiers et le maitre de Normandie. L’Ile dite de la Gonrdaine appartenait alors à ral)])ayc de St- Germain des Prés et le roi crut devoir écrire aux religieux de l’abbaye que par cette exécution il n’avait aucunement prétendu porter atteinte à leurs droits de propriété. Le fait est assez curieux pour ne pas l’oublier. David (rue) : Louis David, né en 1748, mort on 1825. Très vraie nous parait cette réflexion de Raczynski à propos de ce maître : « Dans les Sahines de David par exemple, il y a de très grandes beautés. Les enfants dans ce tableau sont dignes du Dominiquin…. Si au lieu de briller de l’encens sur les autels du paganisme et de la Révolution, il avait élevé son àme aux inspirations chrétiennes, s’il avait été donné à ce cœur de connaitre la charité, la piété et le calme religieux, il eut sans doute atteint le sublime de l’art. » Dans la bouche du critique, ces observations ont plus de portée encore. Delaroche (rue) : Paul Delaroche, né en 1707, mort en 1856. Lenormant a dit de cet illustre peintre : a Tous les moyens employés par l’artiste sont pour ainsi dire sa création, et par un bonheur sans égal il trouve le secret de s’adresser à tout le monde ; tandis que le peuple, dans le sens véritable et étendu du mot, est séduit et captivé par une réalité saisissante, l’homme de l’art reconnaît un talent original, des ressources étonnantes, et son suffrage, arraché peut-être, n’en est que plus sincère et plus profond. » (( … Après ce que j’ai dit, j’ai peu de chose à ajouter sur son caractère pour faire juger l’homme en même TOME m. Il’*