Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/214

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Henrici Magni recréât praesentia cives, Quos illi œtfcrno fœdere junxit amor.

Je trouve, dans Germain Brice, à propos du procès de Ravaillac ce passage qui me parait curieux à reproduire : (( Son procès lui fut fait avec toute l’attention requise dans une si importante affaire ; et à la question qui lui fut donnée avec toute rigueur, il avoua des choses si étranges que les juges, surpris et effrayés, jurèrent entre eux sur les Saints Evangiles de n’en jamais rien découvrir à cause des suites horribles qui en pourraient arriver ; ils brûlèrent même les dépositions et tout le procès-verbal au milieu de la Chambre et il n’en est resté que quelques légers soupçons sur lesquels on n’a pu fonder jusqu’ici aucun véritable jugement. » La narration de Germain Brice, suivant Sainte-Foix, manque d’exactitude, a Ravaillac soutint toujours à la question qu’il n’avait point de complices, et s’il avoua des choses étranges, ce ne fut que lorsqu’il eut demandé, à la première tirade des chevaux, à être relâché…. Il dicta alors un testament de mort que le greffier affecta d’écrire si mal que les experts en écriture n’ont jamais pu y rien découvrir. » Férou (rue) : Ce nom vient d’une famille notable de la bourgeoisie, à qui appartenait très anciennement le terrain ou clos sur lequel la rue fut ouverte au commencement du XVP siècle. Femme sans tête (rue de la) : A pris son nom d’une enseigne représentant une femme qui n’avait point de tête et qui tenait un verre à la main. Au-dessous se lisait cette légende : Tout en est bon.

F.