Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/215

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207 Feuillantines (rue des) : Ce nom vient des religieuses Feuillantines dont le couvent se trouvait dans l’impasse. Elles étaient venues s’établir à Paris, en 1622, à la sollicitation de Anne Gobelin, veuve du sieur d’Estourmel de Plainville, capitaine des gardes du roi. Pour la construction des bâtiments et de la chapelle cette dame fit don d’une somme de vingt- sept mille livres. Elle dota également la communauté d’une rente annuelle de 2, 000 livres. Feydau (rue) : Ce nom était celui d’une famille autrefois très-connue dans la magistrature. Fidélité (rue de la) : Ouverte sur les terrains et bâtiments occupés jadis par la communauté des Filles de la charité. En 1793, on chassa les religieuses et les jardins et bâtiments, déclarés propriété nationale, furent vendus sauf réserve d’une portion de terrain nécessaire pour la rue projetée. Son nom lui vint du voisinage de l’église St-Laurent appelée sous la Révolution : Temple de V Hymen et de la Fidélité. Figuier (rue du) : Dès l’année 1300 cette rue était tout entière bâtie. Elle prit le nom de rue du Figuier parce qu’on voyait très anciennement, au carrefour formé par les rues du Fauconnier, de la Mortellerie et des Barrés, un magnifique figuier qui fut toujours renouvelé jusqu’en 1655 ; à cette époque, les besoins de la circulation le firent abattre. Filles-dieu (rue des) : Ce nom vient du couvent des religieuses dites Filles-Dieu qui s’élevait dans le voisinage. Filles St-Thomas (rue des) : Ce nom vient d’un couvent de religieuses de l’ordre de St-Dominique qui se

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