Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/223

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215 sur des hases qui ont mérité les éloges des juges les plus compétents. « Les lois sur le recrutement, dit rpielquc part Gouvion Saint-Cyr, sont des institution ?. )) Grenelle (rue de) : Elle s’appelait autrefois cltcmin de Grenelle parce qu’il conduisait à ce village. Guilleinin, (rue Neuve) : S’appelait d’abord rue de la Conw, nom qui lui fut donné (( à cause de quelque tête de cerf (que le peuple appelle corné) scellée dans les murs de la maison qui en fait le coin vers la rue du Vieux Colombier. » Ce nom fut ensuite changé en celui de Guillemin parce que sur le terrain que couvre la rue se trouvait auparavant un jardin appartenant à une famille de ce nom. « Et parce que ce mot de Guillemin est un peu proverbial, le peuple, qui se plaît à tourner tout en raillerie, non content d’avoir ajouté au nom de Guillemin, propriétaire du jardin, l’épithètc de Croque-^ sol, le donna encore à la rue de sorte qu’il l’appelle plus souvent la n\c Guillemin O’oque- sol que la rue Guillemin. » Saint-Germain l’Avxerrois. Cette église est une des plus anciennes et des plus remarqualjles de Paris, et il n’en est aucune pourtant dont l’origine présente plus d’obscurité. Il est certain qu’elle existait au YIP siècle, puisque saint Landri, évèque de Paris, mort vers l’an 655 ou 656, y fut inhumé. L’église subsista, telle qu’elle avait été bâtie d’abord, jusqu’au siège de Paris parles Normands. Ces barbares l’épargnèrent tant qu’elle leur parut utile à leur défense ; ils la fortifièrent à cet effet d’un fossé dont on retrouve encore la trace aujourd’hui dans la rue qui en porte le nom ; mais lorsqu’ils furent forcés de battre en retraite, ils la détruisirent de fond

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