Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/248

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aux termes du décret, repoussé rennemi et par là assuré la gloire de nos armes, n Quelques temps après, l’Empereur voyant à la Cour arriver la comtesse Lobau, s’approcha d’elle et lui dit : (( Votre mari est brave comme son épée et lui aussi méritait d’être prince d’Essling. » Après 1830, Lobau fut fait commandant en chef des gardes nationales de France. Tout le monde se rappelle le moyen original autant qu’efficace employé par lui pour dissiper, place Vendôme, une émeute sans effusion de sang. Les pompes remplacèrent, et avec un plein succès, les canons. Les Parisiens mis en gaîté par l’expédient ne purent garder beaucoup rancune au vieux brave, mais néanmoins se vengèrent par d’interminables plaisanteries, dont le maréchal ^ riait tout le premier sous sa moustache grise. Lobau mourut en 1838 (27 novembre.) Lombards (rue des) : Elle a pris son nom de certains usuriers et créanciers si impatients que par ironie on disait autrefois à Paris la Patience des Lombards. Louis-le- Grand (rue) : Il est assez curieux de voir le jugement porté sur Louis XIV par Napoléon et les motifs pour lesquels il l’exalte ou le blâme : « Louis XIV fut un grand roi : c’est lui qui a élevé la France au premier rang des nations de l’Europe ; c’est lui qui le premier a eu 400, 000 hommes sur pied Qi 100 vaisseaux en mer ; il a accru la France de la Franche- Comté, du Roussillon, de la Flandre, etc ; …. Mais les 200 millions de dettes, mais Versailles, mais Marly, ce favori sans ’ Il avait été nommé en 1831 .