Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/261

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253 Une anecdote encore : Louis, fils du roi Philippe I", avait fait abattre, de son autorité, partie d’une maison de cette rue des Marmousets près de la porte du cloitro qui appartenait au chanoine Duranci : elle saillait trop à son gré et rendait peut-être le passage incommode. Le chapitre de Notre-Dame réclama en invoquant ses privilèges et immunités. Louis reconnut son tort, promit de ne plus rien attenter de semblable et consentit à payer l’amende qui fut fixée d’un commun accord. Ainsi le souverain, dans ce temps qu’on nous représente parfois sous d’aussi étranges couleurs, donnait le premier l’exemple en témoignant de son respect pour le droit. Marsollier (rue) : Compositeur de musique, né à Paris en 1750, Marsollier est mort à Versailles, le 22 avril 1817. Martignac (rue de) : Jean-Baptiste-Sylvère Gave, vicomte de Martignac, né à Bordeaux (20 juin 1770), est mort à Paris, le 3 avril 1832. On voit au père La Chaise la tombe de cet homme d’Etat, l’un des ministres de la Restauration. Orateur éloquent, par la noblesse de son caractère et ses qualités privées, il avait su se concilier de nombreuses sympathies. Saint-Martin (porte) : Elle fut élevée en 1674, d’après les dessins de Pierre Bullet, élève de Blondel, et en l’honneur de Louis XIV victorieux, comme la porte Saint-Denis. Saint-Martin (rue) : Et en la rue St-Martia Là ouïs chanter en latin De Notre-Dame moult de chantsi TOME m. 15