Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/273

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265 dant la première ou plutôt l’une et l’autre ; car il croit que saint Denis et ses compagnons furent décapités sur le mont que dominait le temple de Mars. Mont-de-Piété (hôtel du grand) : Le grand Mont- dePiété fut établi ou autorisé par lettres patentes du 9 décembre 1777, signées du roi. On peut douter que les résultats actuels, par le taux élevé de l’intérêt, répondent pleinement aux intentions bienveillantes du monarque qui disait d’une façon si admirable : a Ce moyeu nous » a paru le plus capable de faire cesser les désordres que » l’usure a introduits, et qui n’ont que trop fréquem)) ment entraîné la perte de plusieurs familles…. Nous )) avons cru devoir rejeter tous les projets qui n’offraient » que des spéculations de finances pour nous arrêter à » un plan formé uniquement par des vues de bienfai)) sance et digne de fixer l’attention publique, puisqu’i 1 » assure des secours d’argent peu onéreux aux emprun» teurs dénués d’autres ressources. » Montorgiœil {rue) : Très-anciennement il y avait en cet endroit un chemin appelé : Viens superbiœ, le chemin de l’Orgueil. Pourquoi ? nul ne le dit. Dans certains actes on lit : Vicus 7nontis superbi : Le chemin du mont orgueilleux. Mont-P ornasse (rue) : Sur un monticule voisin de l’ancienne barrière, les étudiants de l’Université avaient coutume autrefois de se réunir pour discuter sur la poésie ou l’éloquence et lire sur ces divers sujets leurs élucubationscVoùcettebuttepritlenomdeJ/o/^^Pfl/v^fl55e. Maintenant on ne voit plus là de joyeux ébats d’étudiants, mais tout au contraire les corbillards se rendant au cimetière du même nom.