de France, né en 1767, mort en 1847, gouverneur des Invalides. Ce volontaire de la République, qui avait gagné tous ses grades à la pointe de l’épée, joignait, à de grands talents militaires, à une bravoure héroïque, la probité, le désintéressement et le sentiment de l’honneur au plus haut degré. Aussi les contemporains ontils applaudi à ces beaux vers du Chant du Sacre qui résument admirablement cette vie glorieuse :
….. Reggio ! Ce nom, à son aurore,
Du saint vernis du temps n’est pas couvert encore ;
Mais ses titres d’honneur sont partout déroulés :
Regarde avec respect ses membres mutilés !
Ce nom, comme les noms des Dunois, des Xainlrailles,
À germé tout à coup sur vingt champs de batailles :
J’aime mieux, pour orner le bandeau qui me ceint.
Un grand nom qui surgit qu’un vieux nom qui s’éteint.
La postérité, en ce qui concerne Oudinot, a déjà confirmé le jugement de Lamartine.
Ours frue aux) : Elle s’appelait, au XIP siècle, rue aux Oies, rue où l’on cuit les oies ; mais, vers 1552, le peuple, on ne sait comment, ni pourquoi, lui donna le nom de 7’ue aux Ours « qui est bien un autre oiseau», dit plaisamment Sauvai. Il ajoute : « Le peuple, qui veut à toute force que ce soit son véritable nom, et qu’elle n’en doit point avoir d’autre, allègue qu’anciennement on y gardait et vendait des ours et pour preuve montre là un logis à porte cochère où, au-dessus de la porte, à la clé de l’arcade, on voit un ours sculpté. » … Mais eu cela il se trompe et cette preuve manque de solidité. Le vrai nom de la rue < ; ( est celui de rue aux Oues (oies)
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