Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/290

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par le poids de son long bec, et les yeux fixés sur la )) mer agitée, sans bouger non plus que s’il était de )) marl)re. » Ferrée (rue) : C’est le nom d’un intrépide marin qui, en 1800^ soutint avec un seul vaisseau, le Généî^eux, un combat acharné contre quatre vaisseaux anglais, Tun d’eux, le Foudroyant, commandé par Nelson. Le Généreux n’abaissa point son pavillon et si l’ennemi put s’en emparer, c’est qu’il ne restait personne pour le défendre. Quand les Anglais arrivèrent sur le pont, ils n’y trouvèrent plus que des mourants et des morts et, entre ceux-ci, le capitaine Perrée, tombé sur son banc de quart qu’il n’avait pas voulu quitter quoique blessé grièvem( ; nt.

Penthièvre (rue de) : Doit son nom au vertueux duc de Penthièvre si célèbre dans le siècle dernier par sa bienfaisance. « La physionomie de M. le duc de Penthièvre annonce de l’esprit, de la douceur et même un peu de coquetterie ; on dirait qu’il vous oblige en vous regardant et, lorsqu’il vous a parlé, vous vous sentez attiré à l’aimer autant qu’à le respecter.

(( Voilà ce que j’ai éprouvé au premier aspect, mais lorsque ses bontés m’ont donné des rapports plus particuliers avec lui, j’ai trouvé que son àme était au-dessus de tout le reste, qu’il était mille fois supérieur à tout ce que sa figure annonçait, à tout ce que ses manières laissaient entrevoir. Cette àme est d’une trempe si peu commune que je ne trouverai point l’expression qu’il faudrait pour ce que je vois et encore plus pour ce que je sens ; toutes les vertus y sont dans un é([uilibre parfait parce que la sagesse les conduit toutes dans les bor

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