Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/296

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environ deux ans après^ il l’abattit avec des cris de rage comme celle du plus afFreux tyran. » Ce n’était pas le vrai peuple qui agissait ainsi, mais cette triste plèbe, sédiment impur de toute société que les Révolutions font remonter à la surface, et dont les passions aveugles, fruit de l’ignorance, s’exaltent encore par les prédications des meneurs et les diatribes et calomnies de bas folliculaires. De la statue nouvelle, celle de Lemot, Saint- Victor nous dit : a C’est un monument d’un grand stjde, d’un dessin correct et savant : l’artiste a su allier la beauté des formes à la vérité de l’attitude ; la noblesse et la ressemblance parfaite des traits avec la franchise et la naïveté de l’expression. Il s’est montré d’une exactitude scrupuleuse dans les détails de costume et jusque dans les moindres accessoires, sans jamais descendre à l’imitation servile d’un copiste ; le mouvement du cheval est neuf et vraiment admirable ; toutes les parties en sont étudiées avec le plus grand soin et traitées dans la plus grande manière ; enfin, à la place d’une statue médiocre \ s’est élevée une statue digne d’un de nos plus grands rois. )) Poissonnerie (rue de la) : Jadis le chemin dit de la Vallée aux voleurs^ puis des Poissonniers, parce que les marchands de marée suivaient cette voie pour se rendre aux halles. Popincourt (rue de) : Elle doit son nom à Jean de Popincourt, premier président du parlement de Paris sous Charles YI, qui possédait en cet endroit une maison de campagne. ’ La Première, do Jean de Bologne.

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