Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/309

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s. 301 rarement vulgaires ; ou dirait autant de reines. Puis ({uelle vie dans ces personnages ! Comme tout chez eux semble d’accord, l’expression ainsi que le geste encore que l’un et l’autre se sentent de l’art décoratif ! Il faut l’avouer, malgré notre admiration pour ce maître, Rubens est le peintre des corps bien plus que des âmes, et si la lumière ruisselle à flots sur ses toiles étincelantes et met admirablement en relief les personnages, rarement elle les transfis : ure en faisant ravonner l’àme à travers la splendide enveloppe.

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La Sablière (rue de la) : Madame de La Sablière fut la généreuse protectrice de La Fontaine (1636-1693) qui l’immortalisa dans ses vers dont nous citerons quelquesuns seulement : Iris, je vous louerais ; il n’est que trop aisé : Mais vous avez cent fois notre encens refusé En cela peu semblable au reste des mortelles Qui veulent tous les jours des louanges nouvelles. Ce breuvage vanté par le peuple riraeur. Le nectar, que l’on sert au maître du tonnerre, Et dont nous enivrons tous les dieux de la terre, C’est la louange. Iris, vous ne la goûtez point ; D’autres propos chez vous récompensent ce point : Propos, agréables commerces. Oij le hasard fournit cent matières diverses ; Jusque là qu’en votre entretien La bagatelle a part : le monde n’en croit rien ^etc.) ’. Fables, livre X* : Discours à Madame de la Sablière.