Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/314

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femmes infirmes. « Ou nommait auparavant ces religieuses Béguines dit G. Brice parce qu’elles suivaient quelques constitutions données par sainte Bègue dont la règle est fort connue dans les Pays-Bas. » Sèvres (rue de) : Ce nom vient du village auquel la rue conduit. Sorbonne (rue de la) : Elle doit son nom à Robert dit de Sorbon, d’un village près de Rhétel qui fut le lieu de sa naissance. Robert fut le fondateur du collège si célèbre depuis : ce Le benoît Roi, dit le confesseur de la » Reine Marguerite, fit acheter maisons qui sont en )) deux rues assises à Paris, devant le palais des Ther)) mes, èsquelles il fit faire maisons bonnes et grandes )) pour ce que les écoliers, étudiant à Paris, demeuras» sent là toujours. » Richelieu fit rebâtir le collège et l’on voit son tombeau dans l’église. Suger (rue) : Cette rue existait dès la seconde moitié du XIP siècle (1179) et s’appelait alors rue aux Sachettes, parce qu’il s’y trouvait une maison des dites sœurs, ainsi nommées à cause de leur costume composé d’une robe en forme de sac. Ces religieuses vivaient d’aumônes et tous les matins elles se répandaient à cet effet dans les rues de Paris :

Ça d’j pain por Dieu aux Sachesses ! Par ces rues sont granz les presses.

lit-on dans les Crieries de Paris. Cette congrégation supprimée vers 1350, la rue s’appela des Deux Portes, puis du Cimetière St-Andrc des Arts. Ce n’est que récem

s.