Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/416

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Adieu, mes chers enfants ; en vous quittant votre magistrat vous fait une dernière recommandation : (( Vivez dans la crainte de Dieu et le respect du roi, » » — J’ai dit. )) D’après tout ce qu’on vient de lire, on comprend le langage du vieil auteur (Corrozet) au sujet de la Prévôté et de l’Echevinage : « Je ne veux passer sans vous déclarer la manière et quels sont les échevins de cette notable ville ; je dis que nul ne peut parvenir à la dignité de Prévôt des marchands, ni d’échevin, qui ne soit enfant des habitants et né en icelle ville, afin que les étrangers ne soyent instruits aux secrets de la ville, et que la communication d’iceux ne soit préjudiciable à la communauté et de mauvais exemple à la postérité. Mais encore y a-t-il une autre observation qui est qu’on épluche de si près la vie de ceux qui aspirent à ces dignités qu’il est impossible qu’homme y puisse parvenir qui soit le moins du monde marqué de quelque note d’infamie, ressentant dénigrement de renommée, ou qui, pour quelque méfait, et fût -il léger, aurait été mis en prison, tant est sainte cette autorité et honneur de l’Echevinage, que la seule opinion de vice lui peut «tonner empêchement. )&gt ;

A