Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/51

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ANGK ET TITIKN. U tt’n ; sérieux do Micliol-Aiigc quo l’art srul [m’occupait dès la promiôro jcuupsso et ijui r&lt ; ’’poii(lait plus tîinl à un ami s’étonnant (pi’il ne se iVit pas marié : «J’ai une femme de trop cjui m’a toujours pr’rs«’Mtit«’, c’est mon art et mes ouvrages sont mes enfants, n « J’ai souvent entendu Michel-Ange raisonner et discourir sur l’amour, dit (’ondivi ’ et j’ai appris des personnes présentes (pi’il n’en parlait pas autrement que d’après ce ([u’on en lit dans Platon. Je ne sais pas ce qu’on dit Platon (ignorant le grec), maisje sais hien que j’ai beaucoup connn Michel-Ange et je n’ai jamais entendu sortir de sii houche ({ucdes paroles très-honnêtes et capables de contenir les désirs déréglés qui naissent chez les jeunes gens. » Michel-Ange, ce qui est certain, n’oublia jamais l’éducation forte et saine de sa jeunesse et les principes que, dès le berceau, lui avait inculqués une famille chrétienne. Né le mars 1 i75, près d’Arezzo, dans le Valentino, il eut pour père Léonardo Buonarroti Simoni, alors podestat de Castello di Chiusi et Caprese. Bieinliflérent du père de Vecelli, Léonardo, destinant son lils aux sciences et aux lettres, l’envoya tout enfant à l’école de grammaire que tenait à Florence Francisco de Urbino, et il ne voyait pas sans un profond déplaisir le peu de progrès que faisait dans cette étude Michel-Ange moins paresseux pour le dessin ; car, toujours armé d’un crayon, il employait tout le temps des récréations à illustrer ses livres ou les murs de la maison paternelle. (( Ses premiers essais, dit M. Ch. Clément, existaient 1 Vita (le Michel-Angelo Buonarroti.