Page:Bouniol - Les rues de Paris, 3.djvu/92

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LES RUES DE PARTS. mortel exemple à imiter. S’il a voulu être ici bas le plus pauvre de tous, lui si riche, c’est afin crenricliir les indigents. Par sa mort glorieuse et toute volontaire, il a acquitté pour toujours notre dette envers son père. Oh ! qu’elle est riche cette pauvreté qui, quand il lui a plu, snt nourrir tout un peuple avec quelques poissons ! Qu’elle est forte cette faiblesse qui a guéri tant de langueurs et tant d’infirmités ! Qu’elle est vivante cette mort qui nous ressuscite, noi&gt ; s tous qui croyons I )) Et, pour que vous ne puissiez douter de la vérité de toutes ces choses, elles ont été prédites dès le commencement et appuyées par un grand nombre de miracles. Puis, si vous savez en bien juger, combien il est grand celui à qui tout l’univers obéit ! celui dans lequel il n’y a ni ombre ni défaut, dont la charité accueille tous ceux qui le veulent et dont nul ne peut tromper l’infaillible justice. » Lequel de vos dieux lui est semblable ? Lequel peut lui être comparé ? Lui qui a fait les cieux et la terre et tout ce qu’ils renferment selon la parole du prophète. Les dieux des nations au contraire ne sont «|ue des démons et ils brûlent et brûleront éternellement dans les flammes inextinguibles avec leurs adorateurs. » C’est pourquoi, vous tous, hommes prudents, hommes doctes, dans la plénitude de votre raison et le calme de votre esprit (afin de ne pas vous perdre à jamais), examinez la vérité de ce que je vous déclare et dont vous serez bientôt, Dieu aidant, convaincus. Et alors obéissez à votre très saint, très clément, très juste Créateur et Sauveur, dont l’humilité^ si vous adhérez

SAINT