Page:Braunschvig - Poèmes pour l enfance, Privat, 1920.djvu/234

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 Pourtant, ne vous y fiez pas
Et voletez un peu moins bas,
Moineaux, pillards de chènevières !
En s’éveillant, elle pourrait,
Pour se dégourdir le jarret,
Vous faire mordre la poussière.

Chardonnerets au beau pourpoint,
Dans ce verger ne nichez point ;
Ô roitelet, ô rouge-gorge,
Pinson, hôte du vieux poirier,
Écoutez donc !… j’entends crier
Des oisillons que l’on égorge…

C’est bien la chatte noire, hélas !
Elle rôdait par les lilas,
Ainsi qu’un tigre dans les jungles,
Et, flairant quelque fin souper,
Jusqu’au nid elle a dû grimper.
Gare à ses dents ! Gare à ses ongles !