Page:Bronte - La Maitresse d anglais - tome 1.djvu/27

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Elle ferma les yeux. C’est tout ce qu’elle pouvait faire. Je regardai son joli visage éclairé par la lune ; on eût dit un ange entouré d’une auréole. Puisse la Providence lui aplanir les sentiers de la vie, et garantir ses pieds mignons des épines ; elle n’est pas faite pour lutter contre le malheur !

Le lendemain, il fallut se dire adieu. Graham avait plus d’une larme dans les yeux en embrassant sa petite sœur ; mademoiselle Pauline Home tremblait comme une feuille, mais elle ne pleurait pas. C’était se conduire en grande fille.