Page:Bronte - La Maitresse d anglais - tome 1.djvu/28

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II

En quittant moi-même la ville d’Olney, quelques semaines après le départ de Polly, j’étais loin de penser que je disais un éternel adieu à ses maisons d’antique structure, à ses rues paisibles et silencieuses. Je retournais près des parents qui m’avaient recueillie en bas âge, et qui, aux yeux du monde, avaient rendu une famille à l’orpheline. Pourquoi ne pas laisser croire le bien à ce monde qui croit si aisément le mal ? Pourquoi ne pas laisser le lecteur supposer que j’étais heureuse de ce retour, et que les huit années que je passai encore au lieu où s’étaient