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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/113

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POÉSIES DE 1830

PIÈCES NOUVELLES. POÉSIES DE 1830 SEPT ÉLÉGIES, disséminées parmi les pièces ci-dessus (1-7) : 1. Toi qui m’as tout repris jusqu’au bonheur d’attendre (ÉLÉGIE). 2. Il fait nuit, le vent souffle et passe dans ma lyre (ÉLÉGIE). Dans l’Album N° 9 de la Bibliothèque de Douai, cette élégie porte en sous-titre : "imitation d’anglais. „ 3. Il avait dit un jour : Que ne puis-je auprès d’elle (ÉLÉGIE). 4. Dicu ! créez à sa vie un objet plein de charmes (PRIÈRE POUR LUI). 5. Dusses-tu me punir de rompre la première (ÉLÉGIE). 6. O fleur du sol natal ! O verdure sauvage. A Monsieur D. (LA FLEUR DU SOL NATAL). Duthilloul, d’abord juge de paix, puis bibliothécaire de la ville de Douai, fut le protecteur infatigable de Félix, ce frère indigne et malheureux de Marceline. Je trouve une note d’Hip- polyte Valmore ainsi conçue : "En mai 1824 ma mère, alors à Bordeaux, reçut de Douai un petit panier rempli de mousse fraîche où s’étaient conservées des fleurs des champs cueillies sur les remparts de la ville à l’entrée de la porte Notre-Dame, Il était envoyé par M. Duthilloul., , (Pougin, La jeunesse de Madame Desbordes-Valmore). 99 En réponse à cet envoi gracieux, Marceline composa la présente élégie qui porte la dédicace : A Monsieur D. " Je n’avais, pas osé, écrit-elle à Duthilloul, mettre votre nom tout entier à la Fleur du sol natal., , (Lyon, 12 janvier 1830. Lettre inédite de la Bibliothèque de Douai). Cette poésie parut le 1 avril 1828 dans le Mémorial de la Scarpe, le journal de Duthilloul. Marceline se souvenait donc