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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/130

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116 POÉSIES DE 1830 Marceline a dû composer cette pièce de circonstance à Bordeaux, peu après la mort du général Foy, survenue le 26 novembre 1826. On lit dans l’étude de M. Courteault : "En septembre 1825, Marceline avait vu passer à Bordeaux le gé- néral Foy, qui revenait avec sa femme des eaux des Pyrénées. Il descendit à l’hôtel de France… Il y reçut les hommages des libéraux bordelais, à qui il exprima ses regrets de la mort récente de Balguerie-Stuttenberg. Il visita incognito la ville. Mais sa présence ayant été connue, il fut l’objet, le 5 sep- tembre, d’une manifestation organisée en son honneur par les musiciens amateurs de la société du Muséum. Ils lui don- nèrent le soir, après le spectacle, une sérénade, et la foule cria : Vive le roi ! Vive la Charte ! Vive le général Foy ! tandis qu’on lui offrait une couronne de lauriers et d’immortelles. La police laissa faire. Le lendemain, le général et sa famille s’embar- quèrent sur le bâteau à vapeur la Marie-Thérèse. La foule se pressait sur le quai. Le général gagna le bateau à pied et fut l’objet d’une ovation enthousiaste. Les musiciens amateurs, placés sur le pont, jouèrent à son arrivée : Où peut-on être mieux qu’au sein de sa famille, tandis qu’on criait : Vive le général Foy ! L’ancre fut levée au son des symphonies qui retentirent dans toute la rade et annoncèrent le départ du héros législateur. 30. Vous voilà bien riant, mon amour. Quelle joie (LE PETIT OISELEUR). Publiée d’abord dans le Mercure du XIXe siècle, 1827, sous le titre : Le petit oiseleur et sa mère et dans le Kaléïdos- cope, 1827. 31. Quel bruit ! Quel triste bruit s’échappe de la ville ? (UN BRUIT D’AUTREFOIS). Cette piece parut d’abord dans le Kaleïdoscope, 1827, et le Mémorial de la Scarpe, 1827. Le comte de Peyronnet, ministre de Charles X, était l’au- teur de la loi sur la presse qui fit condamner Béranger, le 8