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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/162

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148 LES PLEURS dans l’impossibilité de reconnaître ce bon procédé, j’éprouve le besoin de vous dire au moins combien je suis sensible, etc… Cet autographe avait été offert à Sarah Bernhardt pour la remercier d’avoir dit des vers à Douai, lors de l’inauguration du monument de Marceline (13 juillet 1896). Le comte Jules de Rességuier, auquel est empruntée l’épigraphe de ce poème, était l’auteur de Tableaux poétiques publiés en 1828. Marceline avait donné des vers à la Muse française, qu’il fonda en 1823 et qui eut pour collaborateurs Victor Hugo, Charles Nodier et Alfred de Vigny ; mais elle ne connut Rességuier qu’en 1835, lors d’un voyage à Lyon. 3. Quand je ne te vois pas, le temps m’accable, et l’heure (L’ATTENTE). Publiée d’abord dans la Gironde, juin 1833. 4. Et toi ! dors-tu quand la nuit est si belle (DORS-TU). Marceline associait son mari à toutes ses impressions, même les plus fugitives. Bien des années après avoir écrit ces vers, elle mandait à Valmore : " Que faisais-tu pendant l’im- mense orage d’avant-hier, mon cher ami ?, , (Paris, 7 août 1846). 5. Ce que j’ai dans le cœur, brûlant comme notre âge (AMOUR). Latouche avait donné en 1819 la première édition des Œuvres complètes d’André Chénier auxquelles est empruntée l’épigraphe de cette pièce. En 1833 (l’année des Pleurs), il publiait chez Charpentier (l’éditeur des Pleurs) les " Poésies posthumes et inédites d’André Chénier, nouvelle et seule édi- tion complète., 6. Petit ange, dernier venu (LE JUMEAU PLEURÉ. A sa mère, Madame Henriette Duthilloul). Publiée dans le Mémorial de la Scarpe du 24 juillet 1832, sous le titre : " L’enfant pleuré, inédit et avec la dédicace : "A Félicie D.