Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/169

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

LES PLEURS 155 "J’avais les yeux fixés sur ma lumière vacillante, et j’y lisais dans un flocon de la mèche fortement enflammé : Nouvelle superstition de nos pays !, Les vers de Charles Nodier, qui servent d’épigraphes aux Pleurs, sont extraits des " Poésies diverses de Charles Nodier, recueillies et publiées par M. Delangle., , (Paris, Delangle, 1827). 10. Partir ! tu veux partir ! ta voix chère et cruelle (ADIEU). Dans Sa Vie amoureuse de Marceline Desbordes-Valmore, M. Lucien Descaves a donné une interprétation tres vraisem- blable de cette poésie : " Olivier était las de Marceline et le jour vint où ses parents invoqués lui fournirent le moyen et les moyens de se séparer d’elle sans éclat, sans même qu’elle s’affolât d’une rupture définitive. L’âge et la dépendance d’Olivier rendaient plausible l’impossibilité de désobéir. Il feignit d’être envoyé sous un prétexte quelconque à l’étranger. Le voyage sauvait les apparences. Marceline se laissa prendre au piège d’autant plus qu’il l’avait enguirlandée de fleurs. Il al- lait profiter de l’occasion pour fléchir une famille ombrageuse, incapable d’admettre qu’on pût épouser une petite actrice. Mais l’éloquence d’Olivier vaincrait cette résistance. Les trois vers de "Joseph de Lorme, que Marceline a inscrits en tête d’Adieu sont empruntés au livre que Sainte- Beuve fit paraître en 1829, sous le titre : "Vie, Poésies et Pensées de Joseph Delorme. „ 11. Malheur à moi ! je ne sais plus lui plaire (MALHEUR A MOI !) Publiée d’abord dans le Mémorial de la Scarpe, 1829, sous le titre : Le mal d’aimer, et dans le Chansonnier des Grâces de 1830. Cette pièce a été mise en musique par Pauline Duchambge. 12. Sans signer ma tristesse, un jour, au seul que j’aime (LA JALOUSE).