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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/171

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LES PLEURS 157 Publiée dans le Mémorial de la Scarpe, 1832, sous le titre : Le menteur d’amour. Jean Polonius (1790-1855), qui a fourni l’épigraphe de ce poème, s’appelait de son vrai nom François-Xavier Labinsky. Il avait publié des Poésies en 1827. 19. Autant que moi-même (L’ADIEU TOUT BAS). Publiée d’abord dans le Chansonnier des Grâces de 1833. 20. Sois libre, je t’oublie (NE ME PLAINS PAS). En 1803, écrit M. Bertrand Guégan, parurent pour la première fois les " Poésies de Marguerite-Eléonore-Clotilde de Vallon-Chalys, depuis Madame de Surville, poète françois du XVe siècle, publiées par Ch. Vanderbourg., , (Paris, chez Henrichs). Une 2e édition de ces poésies vit le jour en 1804, une 3e en 1824 chez Nepveu, une 4e et une 5e en 1826 chez le même libraire. Enfin de Roujoux et Nodier publiaient en 1827 des Poésies inédites de Clotilde de Surville. On a longtemps cru que le véritable auteur de ces Poésies qui firent les délices d’une époque, était un certain marquis de Surville, ami de Vander- bourg, qui fut emprisonné comme émissaire royaliste et fusillé au Puy-en-Velay, le 8 octobre 1798 ; mais les poésies avouées du marquis de Surville sont si mauvaises que bien des lettrés se sont refusés à lui attribuer celles de Clotilde. De même on a prétendu que les poésies de 1827, "pastiche d’un pastiche, seraient l’œuvre de Charles Nodier. Cependant, un article de Nodier, qui a toutes les appa- rences de la sincérité (Description raisonnée d’une jolie col- lection de livres, Paris, Techener, 1844, p. 125), restitue au marquis de Surville la paternité des deux pastiches de 1803 et 1827. On n’en a pas fait état jusqu’ici, à notre connaissance du moins, et nous croyons devoir y renvoyer le lecteur curieux. 21. Allez, pensers d’amour, vers de nouvelles âmes (JE NE CROIS PLUS).