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174 LES PLEURS 42. Quelle mère un moment ne fut ambitieuse ? (AGAR). Cette pièce a été reproduite dans Consolation et Espé- rance, 1836. Dix ans après la publication des Pleurs, Marceline écri- vait à son ami Gergerès : "… Nous aurons donc, provisoire- ment du moins, un répit contre la famine : c’est l’ange descendu aux pleurs d’Agar dans le désert. Mon fils, notre cher Ismaïl, aura un peu d’eau : par combien de sueurs son pauvre et ado- rable père l’achète-t-il ?, , (5 mai 1843). 43. Muse à la voix d’enfant ! Quelle route épineuse (LUCRETIA DAVIDSON). Publiée dans le Mémorial de la Scarpe, 1832, et dans le Talisman, 1832, sous le titre : A Lucretia Davidson, jeune américaine morte à 17 ans. La jeune poétesse américaine était morte en 1825. 44. Pour Dieu ! mon amie (ÉCRIVEZ-MOI). 45. Comme tout change vite ! arbres de Belle-Allée (AUX MANES D’EDMOND GÉRAUD). Edmond Géraud, critique dramatique du Mémorial borde- lais et fondateur de la Ruche d’Aquitaine, avait publié deux volumes de vers en 1818 et 1822. Marceline était liée avec sa famille presque autant qu’avec les Nairac, et la nouvelle sa mort lui causa une peine profonde. Peu après la mort du poète, survenue le 21 mars 1831, elle répondit à Gergerès qui lui avait demandé des vers en souvenir d’Edmond Géraud : "L’événement qui vous frappe, bon Gergerès, dans votre plus intime amitié, m’a troublée de surprise et de douleur. Tous vos souvenirs se sont réveillés en moi, comme si je vous voyais moi-même, et vos larmes, votre pâleur, ce triste silence qui suit la perte irréparable de ce qu’on aime, tout m’est entré dans l’âme avec le regret personnel que j’éprouve de ne plus chérir, dans M. Géraud, qu’un ami pour toujours absent. Je vous as- sure que le serrement de cœur que j’en éprouve me rappro-