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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/192

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178 (1 mois précédent : J’ai eu la consolation que porte partout le talent de grands artistes. Vous jugerez en les entendant que c’est, en effet, comme une faveur du ciel de rencontrer sur son chemin si triste deux voyageurs qui ont après eux tant de charmes. L’un par une de ces voix qui enchantent ; l’autre par des mains puissantes et pleines d’un génie saisis- sant. Vous allez voir. J’ose me mettre entre eux et vous, pour leur assurer à Marseille un accueil de plus. Votre âme ira au devant d’eux, et ce sera presque rencontrer la mienne qui les suit de vœux et de regrets., , (Grenoble, 21 novembre 1832). Voici, pour clore cette si longue note, en quels termes le sculpteur David d’Angers remercie Marceline de lui avoir en- voyé une copie de son poème :.. Je suis bien touché du précieux cadeau que vous m’avez fait de vos vers sur Paga- nini. Cette sublime poésie est faite pour remuer jusqu’au fond de l’âme. Vous lui avez élevé une statue impérissable : c’est lui tout entier., , (Paris, 23 mars 1833).

LES PLEURS 49. Ne t’en va pas, reste au rivage (JAMAIS ADIEU). Paru d’abord dans le Chansonnier des Grâces de 1829, avec de la musique de Pauline Duchambge. Peu après la mort du docteur Alibert, Marceline écrivait à son ami Gergerès (Paris, 25 novembre 1837) : "Je ne com- prends pas la mort. Si c’est au revoir, pourquoi cette immense douleur ? Si c’était mon Dieu, pardon ! — si c’était adieu, pourquoi cette révolte ardente contre la loi, qui doit être belle encore puisqu’elle vient de la source de toute justice ?, , - 50. Petits enfants, vos jeunes yeux (LE RETOUR DU MARIN). Publiée d’abord dans le Mémorial de la Scarpe, 1830, puis dans l’Almanach des Dames de 1831, cette pièce a été réim- primée dans le Chansonnier des Grâces de 1834. 51. Prends ce rameau, jeune fille (L’ENFANT AU RA- MEAU).