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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/232

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218 PAUVRES FLEURS Lorsqu’Albertine mourut, le veuf se remaria avec sa belle-sœur Héloïse, qui elle-même épousa un certain Saudeur, après la mort de son mari. Marceline avait reporté sur les Saudeur une partie de l’affection qu’elle portait à Albertine. Voici d’ailleurs quelques fragments de lettres adressées à son mari, où l’on voit que des projets de mariage ont été esquissés entre les deux familles : 5 Juin 1839. "Mme Saudeur et ses fils sont tous les jours avec nous… "Mme Saudeur voulait absolument m’avoir en juillet à Gayant. Mon cœur aussi voulait bien, mais tout le reste dit non. 7 Juin 1839. Cette chère Mme Saudeur n’a-t-elle pas appris, pour son fils Edouard, les préoccupations enfantines de Line pour l’autre charmant petit que tu connais (et auquel, par paren- thèse, elle ne pense plus) ? Je t’assure que Mme Saudeur m’a fait tomber des nues avec ses idées d’avenir. Tout le monde veut notre avenir. (1 6 août 1839. "1 … A propos d’Héloïse, elle m’en veut un peu. Je n’ose pas lui dire ouvertement que le cœur de Line est loin de s’ouvrir à ses charmants projets de mère. Ce voyage si peu frayeux selon elle, et auquel elle attache tant de prix, n’est manqué que par ma faute, et son amitié s’en trouve blessée aux larmes.., 25. Veux-tu recommencer la vie ? (RÊVE D’UNE FEMME). Publiée d’abord dans Le Conseiller des femmes, 1833, sous le titre : Dieu dans un rêve. 26. L’haleine d’une fleur sauvage (FLEUR D’ENFANCE). Publiée d’abord dans le Perceneige, 1836, sous le titre : Amour d’enfant.