Aller au contenu

Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/239

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

PAUVRES FLEURS Lyon, 6 juin 1836. A Hippolyte.

. J’ai reçu des nouvelles de madame Milloz Girand qui t’embrasse ainsi que Mme Favier, toujours bonne et tendant vers toi dans l’avenir ses mains de Madone protectrice… (Lettre inédite de Douai). 18 avril 1855. A Mme Camille Derain. "… J’ignore où est en ce moment le bûcher d’Henriette ; mais je sens bien qu’elle brûle, et c’est fort douloureux puis- qu’on l’aime infiniment. Non, je n’ai plus d’amitiés que cou- ronnées d’épines… " 225 18 mai 1855. (A la même). …Je sens bien qu’Henriette est trop absorbée pour songer à moi ; tout ce que j’aime souffre et pleure…..

28. Ce gracieux enfant, cette innocence nue (L’ENFANT GREC AU TOMBEAU DE BOTZARIS. Statue de David) se trouve dans l’Album nº 2 de la Bibliothèque de Douai, sous le titre : La jeune grecque. David d’Angers est né à Angers, en 1789, d’une pauvre famille. Jean Pierre David dut son éducation à son célèbre homo- nyme et aux sculpteurs Ménageot et Pajou, grand prix de Rome. Il alla étudier Michel-Ange sous Canova et se rendit ensuite en Angleterre où il faillit mourir de faim devant les marbres du Parthénon. On lui proposa alors la fortune’s'il voulait composer le monument de Waterloo. "Plutôt la mort !, , répondit le jeune français. A partir de ce moment, son ciseau ne se reposa plus ; il devint membre de l’Institut, professeur de l’Ecole des Beaux-Arts et le statuaire le plus recherché de toute l’Europe (Notice nécrologique parue dans le Musée des Familles, 1856). Pendant le court séjour qu’elle fit à Paris en 1832, Marce- line posa pour David d’Angers. Voici, d’ailleurs, une lettre dans laquelle elle donne à Valmore des nouvelles de son médaillon (à cette époque Valmore jouait à Rouen, au Théâtre des Arts) : G. Cavallucci — Bibliographie de Marceline Desbordes-Valmore "Paris, le 10 décembre 1832. "…J’ai passé une grande partie du jour chez David. C’est lui qui fait la statue de Corneille pour Rouen. Je l’ai vue, 15