Aller au contenu

Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/251

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

PAUVRES FLEURS 237 La pièce dédiée à Elisa Mercœur " avait été demandée à Marceline par un certain Alfred de Montferrand, directeur de la Biographie des Femmes, qui publia dans les premiers jours de février 1836 : FLEURS || SUR || UNE TOMBE. || A Elisa Mercœur || par Alf. de Montferrand. || Paris. || L’éditeur est Armand Ambrée | 1836. La deuxième esquisse de la pièce de Mme Desbordes- Valmore (100 vers au lieu de 106 de la rédaction définitive des Pauvres fleurs) s’y trouve imprimée à la page 9. En mars 1836, Marceline mandait de Lyon à Mélanie Waldor : "Ce M. Montferrand a fait une impiété. Il m’écrit, me demande et j’envoie une fleur pour ce livre destiné à la pauvre mère d’Elisa. Il en détourne l’emploi et jette ce triste don dans un journal à lui. C’est du beau ! (Lettre publiée par B. Rivière). 11 Ceci prouve tout au moins, puisque Fleurs sur une tombe avaient été mises en vente le 6 février précédent, que ce M. de Montferrand prenait tout son temps pour envoyer des exemplaires à ses collaborateurs. 37. Si mes petites chéries (TRISTESSE DE MÈRE). 38. Vous demandez pourquoi je suis triste : à quels yeux… (A MONSIEUR A. L.). Imprimé pour la première fois dans la Revue du Lyon- nais (décembre 1836) sous le titre : Pourquoi je suis triste. (A M. A. L. F.). Cette poésie fut écrite après la seconde insurrection de Lyon, qui fut plus terrible encore que la première ; la répres- sion fut d’une férocité sauvage. Marceline en entretint tous ses amis ; mais la lettre qu’elle écrivit alors à Caroline est peut-être la plus pathétique : Lyon, 23 avril 1834. "Si je n’eusse été à demi morte de terreur, mon bon ange Caroline, je ne me pardonnerais pas les inquiétudes de ton