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PAUVRES FLEURS 251 (Milan, 30 juillet 1838. Le mot qui manque a été découpé sur l’original de la lettre). Cette poésie figure dans l’Album nº 10 de la Bibliothèque de Douai ; elle y porte le titre : Nouvel amour et la date : 1838. Arthur Pougin affirme qu’elle a été composée sur l’air du Bambino d’Hippolite Monpou. 59. Au-devant de cet hymne et si grave et si tendre (AU POÈTE). Cette poésie se trouve dans l’Album n° 10 de la Biblio- thèque de Douai, avec le titre : A Monsieur S. B. Marceline avait beaucoup d’amitié pour Sainte-Beuve et d’estime pour l’écrivain. Recommandant un jour à son fils la lecture de Volupté, elle terminait ainsi sa lettre : " Pour moi, je m’y consacre, et je m’y attache comme à tout ce qu’il écrit. Il y a du Rousseau, il y a du Marivaux, il y a surtout de lui-même et des ailes d’oiseaux, qui contrastent beaucoup avec la mélancolie du froid ; mais c’est par cela même que c’est vrai. Nous ne sommes pas tout d’une pièce. Ces nuances infinies deviennent attachantes, parce qu’elles forment mille portraits, tous ressemblants, de la même personne que nous aimons., , (Orléans, 20 juillet 1842. Lettre publiée par F. Loliée). 60. Pour me plaindre ou m’aimer, je ne cherche personne (SOLITUDE). Cette poésie a été réimprimée dans Bouquets et Prières avec quelques variantes. 61. Enfant, sois doux au pauvre, il en est d’adorables (UN PAUVRE, à mon fils). 62. A Milan, quand on se promène (MILAN). Ecoutons la pauvre Marceline raconter à Gergerès sa mal- heureuse odyssée : "… Quand votre ami partait, l’Odéon se fermait. Nous étions encore une fois sans position et dans