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PAUVRES FLEURS Cette pièce a été imprimée pour la première fois dans le Musée des familles (31 octobre 1833) sous le titre : L’angélus au village ; elle a été mise en musique par Pauline Duchambge. En l’envoyant à Duthilloul, Marceline l’accompagnait de ces mots : L’Angélus, que je vous envoie, ne peut aller sans musique et si vous n’avez pas le temps ni le musicien pour le soutenir, n’en parlez pas et gardez-le dans un coin de votre cœur, quelquefois triste aussi !, , (s. d., lettre inédite de la Bibliothèque de Douai). 257 76. Déjà, blanche meunière (LA MEUNIÈRE ET SON SEIGNEUR, imité de Goethe). Cette poésie a été imprimée pour la première fois dans le Chansonnier des Grâces de 1834, sous le titre : Le page et la meunière. 77. Je crains Dieu, ma mère (LE MARINIER). 78. Entends-tu le canon du fort… (DEUX JEUNES FILLES). 79. Ami de la pâle indigence (AU SOLEIL, Italie). Marceline avait une sorte d’adoration pour le soleil ; c’est la seule beauté de la nature qui lui ait toujours donné de la joie et lui ait apporté des consolations. Sa correspondance est tout émaillée d’hymnes brefs de reconnaissance et d’ad- miration au soleil. Nous en avons cueilli quelques-uns que l’on trouvera ci-dessous : 11 Lyon, 1829, à Gergerès. Que de peine pour trouver un asile au milieu de tous ces ateliers en mouvement ! J’ai monté six cents étages, enfin j’ai trouvé du soleil, je le paie bien cher ; mais je m’y établis avec une joie d’enfant qu’ils ne comprennent pas… " Lyon, 17 février 1835, au même. . Voyez-vous encore le soleil, mon bon Gergerès ? Y a-t-il encore un soleil ? On me dit que c’est lui qui fait cette G. Cavallucci — Bibliographie de Marceline Desbordes-Valmore 17