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Page:Cavallucci - Bibliographie critique de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1.pdf/29

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POÉSIES DE 1819

POÉSIES DE 1819 15 DÉPOUILLEMENT DES POÉSIES DE 1819. En tête du volume se trouve une pièce dédiée "A Mon- sieur Alibert et qui sert en quelque sorte de prélude au recueil : 11 1. La tristesse est rêveuse… et je rêve souvent ! (L’AR- BRISSEAU). (1) M. Bertrand Guégan a résumé dans les lignes qui suivent la vie du docteur Alibert et ses rapports avec Marceline (Poésies complètes de Marceline Desbordes-Valmore, tome 1, p. 401) : " Né en 1768 à Villefranche-de-Rouergue, Jean-Louis Alibert étudia la médecine et fut nommé en 1802 médecin de l’hôpital Saint-Louis. Professeur à la faculté de médecine, mé- decin de Louis XVIII et de Charles X qui le fit baron, il se rendit célèbre par un traité de thérapeutique, d’importants ouvrages sur les maladies de la peau et une Physiologie des passions ou nouvelle doctrine des sentiments nouveaux, que l’on réimprimait encore en 1861. Le docteur Alibert était aussi un homme d’esprit : il réunissait, le dimanche, en des matinées fort brillantes, des actrices et des femmes de lettres, et il lui arrivait de faire des vers. Avant d’étudier la dermatologie, il avait été médecin de l’Opéra Comique, et c’est là, sans doute, qu’en 1805 il avait connu Marceline Desbordes. Il eut à la soigner" d’un mal horrible qui la renversait fréquemment. Ce bon monsieur Alibert, ajoute-t-elle dans une lettre à Pauline Duchambge, (2) a été toute une nuit agenouillé sur mon lit pour épier mes tortures qu’il croyait les dernières., , "M. Ali- (1) Comme Marceline a souvent publié ses poésies sous différents titres, nous désignerons chaque pièce par son incipit, que nous ferons suivre du titre qu’elle porte dans le volume que nous étudions. (2) Lettre du 15 avril 1850.